Quatre années d'efforts pour refonder l'école de la République
Depuis 2012, l’école est redevenue ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : la première priorité de la Nation. C’est de nouveau le premier budget de l’Etat. Lors de chaque rentrée, l’engagement de recréer 60 000 postes se traduit concrètement. Il sera totalement tenu en 2017, quand 80 000 avaient été supprimés par la droite entre 2007 et 2012.
Le gouvernement a aussi remis en place la formation initiale, supprimée lors du quinquennat précédent. Enseigner à nos enfants est un métier qui s’apprend. Il ne suffit pas d’accumuler des connaissances pour pouvoir bien les transmettre. Ce choix a ainsi permis maintenir un pôle universitaire à Livry-Gargan, autour de l’Ecole supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE) de l’avenue Jean-Zay.
Depuis quatre ans, partant d’une situation très dégradée, chaque rentrée a été l’occasion d’une amélioration, du point de vue des postes pourvus, des ouvertures de classes et des moyens pédagogiques. 2016 l’illustre plus que jamais : 77 % des postes créés dans l’académie de Créteil le seront en Seine-Saint-Denis, soit 503 enseignants et 212 classes supplémentaires pour notre département, dont au moins 3 à Livry-Gargan.
La question du remplacement des absences demeurant un point noir pour notre territoire, Pascal Popelin a rencontré la ministre de l’Education nationale le 11 juillet dernier, avec ses collègues députés socialistes de la Seine-Saint-Denis. Cette intervention a permis pour l’instant l’affectation de 110 postes supplémentaires d’enseignants remplaçants pour notre département, dès la rentrée.
Refonder l’école de la République n’est donc pas qu’un slogan. C’est une réalité, qui appelle une vigilance de tous les instants et une action dans la durée. Continuer d’avancer ou revenir en arrière sera l’une des questions de l’année 2017.
Tribune publiée dans le magazine municipal du mois de septembre 2016.
Article publié le 15/09/2016
